Noyon
Cathédrale Notre-Dame (orgue de chœur)
Historique : en 1929, John Abbey construit un nouvel orgue en remplacement de l'ancien instrument détruit par un bombardement. Harmonisé par Fernand Prince et inauguré par Henri Mulet, cet orgue à traction électropneumatique est alors composé ainsi :
Grand-Orgue :
Bourdon 16 Montre 8 Flûte harmonique 8 Salicional 8 Prestant 4 Nasard 2 2/3 |
Récit expressif :
Cor de nuit 8 Flûte traversière 8 Viole de gambe 8 Voix céleste 8 Flûte octaviante 4 Plein-Jeu 4 rangs Basson 16 Trompette 8 Basson-Hautbois 8 |
Pédale :
Soubasse 16 Basse 8 Bourdon 8 (jeux empruntés) |
Une restauration en est effectuée en 1952 par les établissements Beuchet-Debierre.
Manifestement intact, mais d'une esthétique jugée trop symphonique, et doté d'une transmission qui dérangeait, l'instrument est intégralement reconstruit par Michel Garnier en 1989 dans une esthétique néo-baroque. Boîte expressive, Flûtes harmoniques, jeux gambés et ondulants et Bassons font les frais de cette radicale opération.
Console : mise en "semi-fenêtre" par Garnier. 2 claviers de 56 notes et pédalier de 32 notes, tirage de jeux par tirants disposés en gradins.
Composition actuelle :
Manifestement intact, mais d'une esthétique jugée trop symphonique, et doté d'une transmission qui dérangeait, l'instrument est intégralement reconstruit par Michel Garnier en 1989 dans une esthétique néo-baroque. Boîte expressive, Flûtes harmoniques, jeux gambés et ondulants et Bassons font les frais de cette radicale opération.
Console : mise en "semi-fenêtre" par Garnier. 2 claviers de 56 notes et pédalier de 32 notes, tirage de jeux par tirants disposés en gradins.
Composition actuelle :
Grand-Orgue :
Bourdon 16 Montre 8 Bourdon 8 Prestant 4 Doublette 2 Cornet 5 rangs Fourniture 4 rangs Cymbale 3 rangs Trompette 8 Clairon 4 |
Positif :
Bourdon 8 Flûte 4 Quarte 2 Terzian 2 rangs |
Pédale :
Soubasse 16 Flûte 8 Octave 4 Basson 16 |
Accouplement Positif/GO. Tirasses GO et Positif.
Note : encore une fois, et assez tardivement par rapport à la mode "néobaroque", on a envoyé un instrument d'exception à la chaudière (Prince est reconnu comme étant l'un des meilleurs harmonistes de l'école symphonique française) pour installer un orgue standardisé, un énième exemplaire de ces compromis "franco-germaniques" sur lesquels on espérait jouer Bach aussi bien que Grigny... On sent aujourd'hui les limites de ces instruments, alors que les orgues symphoniques de taille restreinte remplissent parfaitement leur office. Tel devait être le cas de l'orgue Abbey, qui est aujourd'hui irrémédiablement perdu. Même si on souhaitait le "reconstituer" dans sa disposition exacte, il serait impossible de retrouver l'harmonie de Prince. Il est souhaitable que de tels errements servent de leçon aux organistes d'aujourd'hui et de demain...
Note : encore une fois, et assez tardivement par rapport à la mode "néobaroque", on a envoyé un instrument d'exception à la chaudière (Prince est reconnu comme étant l'un des meilleurs harmonistes de l'école symphonique française) pour installer un orgue standardisé, un énième exemplaire de ces compromis "franco-germaniques" sur lesquels on espérait jouer Bach aussi bien que Grigny... On sent aujourd'hui les limites de ces instruments, alors que les orgues symphoniques de taille restreinte remplissent parfaitement leur office. Tel devait être le cas de l'orgue Abbey, qui est aujourd'hui irrémédiablement perdu. Même si on souhaitait le "reconstituer" dans sa disposition exacte, il serait impossible de retrouver l'harmonie de Prince. Il est souhaitable que de tels errements servent de leçon aux organistes d'aujourd'hui et de demain...