Chambly
Église Notre-Dame
Historique : malgré l'absence d'archives précises, il est presque certain que cet instrument du 17e siècle (construction estimée aux alentours de 1671-1678) provient du couvent de la Visitation à Senlis, Il serait alors une oeuvre de Jacques Carouge.
L'orgue traverse le 19e siècle sans encombres. À la fin des années 1930, une restauration est entreprise par Louis Eugène-Rochesson, de Pontoise. La partie instrumentale est démontée, et les travaux doivent commencer, quand survient la guerre. Rochesson est donc sommé de restituer les éléments présents dans ses ateliers. C'est ainsi que la tuyauterie, les sommiers et la mécanique sont déposés rapidement à la tribune, et une façade assemblée en dépit de tout bon sens (corps de Cromorne empilés...). En revanche, les claviers disparaissent dans l'affaire...
Le malheureux instrument reste muet jusqu'au milieu des années 1980, où un projet de restitution voit le jour, à la suite d'une émission de Jacques Merlet sur France Musique. Les travaux sont confiés à Théo Haerpfer (harmoniste : Christian Casse). L'orgue retrouvé est inauguré en 1987. Il est intégralement classé Monument Historique.
Console : en fenêtre, 4 claviers de 48 notes, sans 1er Ut # (le Récit et l'Écho commencent à l'Ut 3), pédalier de 24 notes, également sans 1er Ut #. Tirants de jeux disposés de chaque côté de la console, avec des étiquettes en papier pour la nomenclature des jeux.
Transmissions : mécaniques.
Composition :
L'orgue traverse le 19e siècle sans encombres. À la fin des années 1930, une restauration est entreprise par Louis Eugène-Rochesson, de Pontoise. La partie instrumentale est démontée, et les travaux doivent commencer, quand survient la guerre. Rochesson est donc sommé de restituer les éléments présents dans ses ateliers. C'est ainsi que la tuyauterie, les sommiers et la mécanique sont déposés rapidement à la tribune, et une façade assemblée en dépit de tout bon sens (corps de Cromorne empilés...). En revanche, les claviers disparaissent dans l'affaire...
Le malheureux instrument reste muet jusqu'au milieu des années 1980, où un projet de restitution voit le jour, à la suite d'une émission de Jacques Merlet sur France Musique. Les travaux sont confiés à Théo Haerpfer (harmoniste : Christian Casse). L'orgue retrouvé est inauguré en 1987. Il est intégralement classé Monument Historique.
Console : en fenêtre, 4 claviers de 48 notes, sans 1er Ut # (le Récit et l'Écho commencent à l'Ut 3), pédalier de 24 notes, également sans 1er Ut #. Tirants de jeux disposés de chaque côté de la console, avec des étiquettes en papier pour la nomenclature des jeux.
Transmissions : mécaniques.
Composition :
Positif de dos :
Bourdon 8 Montre 4 Nasard 2 2/3 Doublette 2 Tierce 1 3/5 Larigot 1 1/3 Plein-Jeu 4 rangs Cromorne 8 |
Grand-Orgue :
Bourdon 8 Montre 4 Flûte 4 Nasard 2 2/3 Doublette 2 Quarte 2 Tierce 1 3/5 Grand Cornet 5 rangs Fourniture 3 rangs Cymbale 3 rangs Trompette 8 Cromorne 8 Clairon 4 |
Récit :
Cornet 5 rangs Trompette 8 |
Écho :
Cornet 5 rangs |
Pédale :
Flûte 8 Trompette 8 |
Accouplement Positif/GO à tiroir. Tremblant doux, tremblant fort. Sonnette. Diapason La = 415 hz à 15°, tempérament Lambert Chaumont.
État actuel : moyen. Un relevage est prévu.
Facteur chargé de l'entretien : Yves Fossaert.
Organiste titulaire : François Lapierre.
Remarques : on peut regretter la présence d'un 2e Cromorne au Grand-Orgue au lieu de l'indispensable Voix humaine. À ce détail près, le travail de Haerpfer est très honorable et nous permet d'entendre aujourd'hui un instrument splendide et très attachant.
État actuel : moyen. Un relevage est prévu.
Facteur chargé de l'entretien : Yves Fossaert.
Organiste titulaire : François Lapierre.
Remarques : on peut regretter la présence d'un 2e Cromorne au Grand-Orgue au lieu de l'indispensable Voix humaine. À ce détail près, le travail de Haerpfer est très honorable et nous permet d'entendre aujourd'hui un instrument splendide et très attachant.
Remerciements à Didier Guiraud et François Lapierre.
Photos : Samuel Campet, Didier Guiraud
Photos : Samuel Campet, Didier Guiraud